[HJ : Jolie titre xD Je me vengerais John !]

With avait l’horrible impression que tout son corps était en feu et qu’on la torturait de l’intérieur, comme si on essayait de l’étouffer. Une impression familière, il y a longtemps qu’elle n’avait pas ressentie cela. Cette sensation de manque constante et qui vous fait sentir plus misérable que nécessaire, la sensation d’être dépendante et ça vous tue, tout simplement…

Wilhelmina ouvrait difficilement les yeux, sa vue était encore floue, mais elle savait qu’elle n’était pas seule et que cet endroit lui était familier. Elle avait la bouche pâteuse et un mal de tête comme elle n’en avait encore jamais eu auparavant. Elle se redressait sur son lit d’accueil et une grimace de douleur dut au fait de s’être levée trop vite vint se poser sur son visage suivie d’un gémissement qu’elle ne put retenir. Elle se prit la tête entre les mains et respira tranquillement afin de calmer ses derniers tremblements.

Quand elle redressa la tête, ses yeux rencontraient ceux de John, elle l’avait presque oublié. Le silence s’était installé dans la pièce où ils se trouvaient tout les deux. With détournait la tête et observait autour d’elle.

Oui, elle connaissait cet endroit. La base des pilleurs, un lieu où elle venait régulièrement avant de se trouvait un appartement. Un endroit où elle trouvait refuge lors des premières années de la guerre. Néanmoins With trouvait cet endroit comme changé, il ne possédait plus cette vie d’avant où tout bougeait sans arrêt. Cela faisait plus de 5 ans qu’elle n’était pas venue ici. Son ancienne vie.

Elle reportait son attention sur John, qui n’avait pas bougé d’un pouce depuis son réveil. With ne savait pas quoi dire, elle aurait put être méchante, cynique, arrogante, dure avec lui, mais elle n’en avait pas l’envie. Alors elle se contentait de le regarder car c’était un fait, With n’avait pas de coeur…

With prenait la bouteille d’eau d’une main encore légèrement tremblante et surtout méfiante. C’était la première fois qu’elle faisait confiance à quelqu’un et cela lui faisait vraiment bizarre bien que pas désagréable.

John avait été d’une conduite exemplaire avec elle tout en sachant comment la prendre, ce qui lui faisait peur d’une certaine façon. Jamais personne auparavant mise à part ses parents n’a su comment se comporter face à elle. Comment faire quand quelqu’un venait d’abattre vos dernières barrières, derrière lesquelles on se protège depuis dès années ?
With n’avait pas la réponse à cette question et au fond d’elle-même, elle était terrorisée.
La question de John ne fit qu’augmenter son malaise.

-Mieux…

Cela était la seule réponse que With trouvait à répondre. Bien que pour elle, cela fut une nouveauté de s’adresser à quelqu’un avec gentillesse, plus difficile à dire, qu’à faire comme dit le proverbe.

La jeune femme regardait John déballait son sac, ce qui lui faisait assez bizarre c’était de voir autant d’armes. Elle qui tuer fréquemment, elle ne se servait que d’un couteau et de son vieux M16. Elle le regardait retirer tout son attirail d’ancien militaire. With pouvait maintenant, qu’il était habillé de façon plus légère admirer sa carrure musclée. Cela pourrait presque la faire rougir, mais elle n’était plus une adolescente et savait parfaitement se contenir…enfin elle l’espérer. Il se rassit devant elle et sourit…

-Pourquoi tu souris bêtement, je suis mal coiffé ? Tant mieux !

Sa voix n’était plus aussi froide qu’avant, mais reste néanmoins sous réserve, elle connaissait les hommes pour leurs mesquineries et leurs tromperies. Cela ne l’empêchait pas de retirer son masque de tueuse à gage afin de respirait un peu.

Elle prit une gorger d’eau mais recrachait avant qu’une toux grave lui brûle la gorge. Elle avait oubliée ce côté particulièrement désagréable qu’avait la drogue mélangeait à l’alcool, maudite soit t’elle à cette instant. Elle en avait les larmes aux yeux.

With pris de bonne grâce la bouteille que John lui tendait avant d’en prendre une bonne gorgée. Le sirop passait décidemment mieux que l’eau. Un sourire vint se poser sur ses lèvres à la remarque de John. Elle le trouvait…amusant. « Quelqu’un d’exception pour quelqu’un d’inaccessible », cette phrase lui revenait en mémoire, c’était sa mère qui lui disait tout le temps avant de s’endormir. Pourquoi ? With ne la jamais su, bien qu’elle pensait commencer à comprendre.

Elle le regardait une fois encore vider un sac, à croire qu’il aimait cela. A la fin de son inventaire, il ne semblait pas totalement satisfait. Cela aurait presque fait rire With, mais jamais ce son si mélodieux aux oreilles n’est sortie ne serait-ce qu’une fois de la bouche de la jeune femme. Certes elle souriait, mais ne rigolait pas, jamais.

Le visage de With redevenait impassible à la seconde remarque de John. Pas qu’elle n’aimait pas le compliment, mais elle n’y était pas habituée. Comment devait t’elle réagir, elle avait comme la désagréable impression de ne pas être elle depuis que John Carter était rentré brusquement dans sa vie et elle ne savait pas comment s’y prendre. Son sourire timide de petit garçon, la fit finalement craquer et sourit de nouveau après tout elle était humaine et les hormones ne venaient pas du coeur.

Après un moment de silence où John avait fermait les yeux, With répondit :

-Tu n’es pas mal non plus dans ton genre.

Aucune hésitation, With à toujours était franche, sans doute l’une de ses seules qualités et elle en était fière. Elle était directe avec les gens et en généralement elle ne les ménageaient pas.

Courageusement, With se levait de son lit d’accueil, bien qu’à peu encore chancelante. Elle avançait jusqu’à un autre lit, celui qu’elle utilisait dans ses débuts. Après quelque instant où elle détaillait son ancienne « vie », elle se retournait et faisait quelques pas vers John…

With trébuchait, elle venait à peine de se remettre d’une surconsommation d’héroïne et d’alcool, pourquoi devait-elle toujours tenter le diable ? La réponse est simple c’était tout simplement son caractère, toujours faire face au danger, elle aimait cela. C’était grisant et d’une certaine façon réconfortant. Si elle devait un jour sauter d’un pont afin de sauver la vie à l’une des seules personnes qui lui était chère. Elle le ferait sans l’ombre d’une hésitation. Elle sauterait.

Néanmoins John, la rattrapait une fois encore. A croire que cela devenait une habitude. With commençait sérieusement à se demander si elle ne devenait pas un peu trop sentimentale. La réponse est si, mais seulement quand John Carter était à côté, elle restait néanmoins à l’intérieur une tueuse gage, recherchée par les forces de l’ordre pour le meurtre d’une centaine de personnes, dont ses parents.

Son preux chevalier la ramenait vers le lit qu’elle avait délaissée quelques minutes avant et là il se passait une chose que With n’avait pas prévue dans ses plans ce soir-là. Il s’était assit à ses côtés et la regardait avec une étincelle nouvelle dans les yeux. Il était séduisant ça il n’y avait aucun doute. With avait l’impression qu’avec lui, la petite fille à la timidité maladive de sa jeunesse réapparaissait.
Il avait pris sa main dans la sienne sans même la lâcher du regard, avant de remettre une des nombreuses mèches rebelles de la jeune femme derrière son oreille.

Elle se laissait faire, jamais personne n’avait avant ses parents réussissent à avoir autant de proximité avec elle. Après avoir envoyer Mark Simpson dans le coma au collège, plus personne même au camp de redressement n’osait la toucher ou même la regardait droit dans les yeux.

*han ! Je sais pas pourquoi mais je sens qu’il va faire une connerie…*

En effet John venait de l’embrasser, certes d’un baiser chaste, mais cela rester un baiser. Il avait vraiment le chic pour la mettre dans des situations invraisemblables. Après s’être finalement reculé, il la regardait timidement sans lâcher sa main.
Là c’était le bouquet ! With était vraiment déstabilisée par le personnage John Carter. Elle hésitait entre lui mettre une balle dans la tête pour ensuite rentré chez elle et oublier cette histoire ou lui sautait dessus. Les deux lui paraissait tentante.

En tant que tueuse à gage, elle avait le devoir de ne s’attacher à personne, cet engagement lui semblait plus difficile à respecter ces temps derniers.

[HJ : Mon poste n’est pas terminée, mais j'éditerais la suite déjà écrite ce soir ^^ Je t’avais dit que je me vengerais mouahaha, je n’est pas choisi mon personnage au hasard, je suis aussi sadique que lui !!! A ce soir]

[HJ:Allez je ne suis pas un monstre ^^]

*Personne n’est obligeait d’être au courant*

Elle observait l’homme qui se trouvait devant elle et elle sourit tout simplement.

-A une condition, ne m’appelle plus par mon prénom…je ne suis plus Wilhelmina depuis longtemps.

Et avant de le laisser répondre, elle s’était assise sur ses genoux, face à lui et avait pris possession de ses lèvres pour l’entraîner dans un baiser brûlant et possessive…

[HJ: J'espère que l'inspiration te trouveras cette fois-ci =) ]

With profitait jalousement de ce baiser, devenu plus intense de minute en minute. Jamais ce matin en se levant, elle avait pensé que sa journée finirait si...agréablement. Comme quoi la vie est imprévisible. Néanmoins, une légère appréhension grandissait dans son esprit et celle-ci ne semblait pas vouloir la quitter, mais davantage s'imposer.

Si physiquement With semblait perdue dans les méandres du désir, son cerveau tournait à plein régime et essayait de répondre aux questions qui semblaient de plus en plus la submergeait. Comment ? Quand ? Et surtout pourquoi John ne semblait pas gêné ou plutôt effrayé par son passé. Il avait réussi à l'approcher, mais arriverait t'-il à la contrôler ? Aucune chance, voilà la réponse. Ses parents en sont morts et c'est pourquoi With c'était éloigné de son demi-frère. Elle ne possédait pas toujours le contrôle des événements et c'est cela qui la rendait si dangereuse.

Leur baiser ne semblait pas avoir de fin, jusqu'à ce que John commençait à devenir plus entreprenant. Un frisson parcourait la jeune femme, elle se raidit sur le moment. Personne n'avait encore eu autant de contact avec elle et cela allait peut-être un peu trop vite pour elle. With rompit la première et plongeait son regard dans celui de Carter, elle caressait un instant sa nuque d'un geste simple et doux. Qui aurait pu penser que With pouvait être attentionnée et douce...personne, elle-même ne se reconnaissait pas à cet instant.

Sans qu'elle n'est rien demandée, de nouveaux tremblements plus violents que les premiers venaient perturber ce moment d'intimité. Elle savait que cela était dû à son état de manque et qu'elle aurait pu régler le problème assez rapidement, mais voilà elle ne voulait rien prendre maintenant et encore moins devant lui. Alors, à la place elle se serrait davantage contre John et l'entourer de ses bras pour ensuite poser sa tête au creux de son cou, tout en essayant d'oublier cette douleur lancinante qui lui vrillait la tête.