ADMINISTRATEURGretel Pinderschloss
MENSONGES : 203 DATE DE PANDAISON : 08/06/2008 CHECK RABBITGENRE: Humain imperméableGENERATION: NIVEAU B - nuisibleDANGEROSITE EVALUEE A: (95/100) | Sujet: Eremes M. Caughfield Mar 2 Juin - 17:13 | |
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I] PREMiEREMENT NOM : Caughfield PRENOM : Eremes Matisse Erwann SURNOM : / AGE : 21 ans ETAT : Hybride démon OCCUPATiON : Etudiant en physique nucléaire DEAMON : Renard roux
II] DEUXiEMEMENT
[LECON N°1 ou les essentiels]
Je ne suis pas né. J’ai atterrit. En fait, je ne me m’aperçois même pas que je suis dans un autre monde. Apparu là comme par un sinistre enchantement. Une magie nommée sorcellerie, plutôt. Il y des voitures, des bruits, partout, partout. Autour de moi, en moi, contre moi. Des crissements de pneu de voiture s’accompagnent des hurlements, de piaillements de crécelles, de ronflements de moteur, de crachotements discrets d’une voiture en panne. C’est la ville. Pas si différente de là d’où je viens à vrai dire, si on se réfère au bruit. Je m’éloigne, je ne sais pas où je vais, j’aimerais me poser, réfléchir. Comprendre.
Qui je suis ? Je suis un demon. D’où je viens ? Je viens de l’Enfer. Pourquoi je suis ici ? Pour vous, mes chéris.
La société dans laquelle nous vivons est une société que nous avons choisit de nommer qualifier de matérialiste. Pour autant, à ce besoin de matière, répond un besoin spirituel. C’est peut être pour cela que les gourou divers, les sectes et les doctrines se multiplient. Ce n’est pas à moi de répondre à cette question. On considère tout particulièrement une religion, le christianisme, dont chacun connaît, j’imagine, l’histoire sempiternelle. Si l’on outrepasse les hiérarchies, que l’on va directement à l’échelle numéro un, on retrouve Dieu. Dieu ou le Diable. Jusqu’ici, nous sommes d’accord. C’est le simple concept manichéen. Au bien s’oppose le mal, et l’un d’eux doit triompher pour que l’autre puisse vivre ; mais sur les millénaires de nos esprits bornés, aucune différence n’a été vue. Etonnant, non ? Vous vous placeriez de quel côté, vous ? De Dieu, je pense. Maintenant que nous avons cerné un peu ce monde religieux, je ne vous laisse pas plus longtemps dans l’appréhension. Vous savez. Quand vous allez dans ces monuments lugubres qu’on nomme plus couramment églises. Quand les prêtres haranguent sur le pêché. Quand vous songez que vous avez fait quelque chose de terriblement méprisable, terriblement odieux et méchant. Vous vous dites quoi ? Au fond, c’est la nature humaine. C’est au moins vrai. Et de cela, celui qui est tout en bas s’en amuse beaucoup. C’est grâce à lui que je suis ici. Moi, je n’ai jamais été l’un de vous. Je n’ai jamais eu peur d’aller en Enfer. Parce que je suis un petit bout de Satan lui-même. Je vous vois, je vous entends. Vous regarde. Vous aime autant que vous déteste. Je vis à vos côtés, sous votre même apparence charnelle. Je me faufile près des faibles. Et j’aspire votre âme jusqu’à la moelle. Je suis votre indispensable vampire.
[LECON N°2 ou la mise en pratique]
Sa silhouette altière, perchée sur les marches, pareille à celle d’un vautour. Inquiétante. Il jaugeait vaguement l’afflux constant d’étudiants. Jusqu’à ce qu’il Le voit. Constantine. Cette vermine, cette enflure ; un exorciste. Pas étonnant ; que pouvait-on bien attendre de ces êtres là ? Ne pouvaient ils pas simplement courber l’échine sous le poids du destin, plutôt que de lutter corps et âme contre les suppôts de satan ? Suivit, au passage, par cette inquiétante traînée de groupies. Leurs regards se croisèrent. Eremes aurait juré qu’en cet instant, Tristan aurait voulu bondir sur lui pour lui tordre le cou. Non pas vraiment que cette foule l’en empêchait. Mais, à vrai dire, il estimait plutôt qu’à cet instant précis, il n’avait pas assez de temps pour lui faire endurer la mort la plus douloureuse qu’il soit. Même pour une âme. Même pour une âme damnée. D’autant que, jusqu’à présent, il vivait dans un corps humain.
Ses lèvres remuèrent délicatement, si doucement, comme pour murmurer quelque chose au vent, qui répandrait sa bonne parole. Puis un sourire carnassier. Tuer les gens procure à tout bon démon un plaisir particulier. Mais celui-ci est d’autant plus jouissif lorsque ce meurtre se déroule au nez et à la barbe de ceux qui sont censé les éviter. Une lueur chafouine dansait dans les yeux du démon. Prenez, par exemple, cette ultime groupie, attachée corps&âme au ténébreux Constantine. -Et il aimait ça, non ?- N’ayant, bien entendu, aucune chance de voir ses espoirs couronnés. Et pourtant, se sentant investie de cette mission de le pourchasser jour et nuit, suivant cette procession infernale de filles déjantées. Lamentable. Eremes ne savait pas seulement son nom ; peut être était ce Hannah, Hannah qui se traînait misérablement aux pieds des garçons, élève moyenne, pas forcement avantagée physiquement et intellectuellement. Humiliée, parfois par ses camarades de classe, parfois n’ayant pas même besoin d’eux pour obtenir une cascade de rire. Ce qui s’appelle, prendre le travail d’eux autres , démons… Bon prince que je suis, je n’effectue que rarement des réprimandes. Perdue. La proie type. Déprimée, au bord du suicide ; ne restait alors plus qu’à la précipiter dans ses filets tendus. Oh, bien sûr, Eremes aurait pu jeter son dévolu sur des créatures bien plus stables, mais quelle perte de temps … Et puis, tout bon démon qui se respecte répond avec empressement à la paresse. A quoi bon s’éreinter : une âme est une âme devant l’au-delà.
[list]Alors, soudainement, sans commandement apparent, la jeune fille ralentit le pas. Puis se détacha de la meute, le regard vide. Tourna les talons. Croisant le regard d’Eremes. Partant, enfin, sous l’apparence d’un découragement éphémère. Pour un monde meilleur ? Ou plutôt pour l’enfer. Ce genre de pratique était assez courante ; quoiqu’il préférât éviter de laisser des cadavres dans Oxford même. Indépistable, il l’était ; au pire, jamais on ne pourrait retrouver ces corps. Un rayon de soleil s’échappa d’un nuage et vint abattre sa céleste lumière sur le démon. Epée de Damoclès inoffensive. Et Constantine ne semblait pas avoir remarqué, trop occupé à échapper à ses propres démons. Dommage. Ce petit jeu n’avait pour but que d’aiguiser sa haine presque bestiale.
[LECON N°3 ou la subtilité]
Bien sûr, tous ne peuvent pas être atteint de façon si grotesque. Un murmure, il ne leur suffit que de ça pour qu’ils aillent trouver la mort, pour qu’ils y courent. Il faut leur rappeler leur condition, les pousser dans leurs maigres retranchements ; ensuite, commencer à semer le doute, briser leurs points d’amarre avec la réalité, les encourager à voir après leur vie ; à voir une vie meilleure. Oh, et puis, bien sûr, n’allez pas leur dire que vous, vous êtes un méchant démon qui lui fournit un ticket pour l’enfer. Non, non non, nous ne sommes pas tenus à la vérité. Mieux vaut jouer ce petit jeu aussi exquis qu’abject du mensonge… Nous avons tant à gagner… La concurrence est parfois rude, vous savez… Mais parfois … Oh, parfois, admettons qu’il peut être utile de s’attaquer à des humains plus coriaces.
Il ne savait plus réellement où, ni quand, ni comment il l’avait rencontré. C’était une jolie brune, de taille moyenne, avec un certain charme. Ou peut être plus que cela. Eremes n’avait jamais été sensible à la beauté humaine. Hé, quoi ? Les pauvres, ils étaient prisonniers ; et lui, il était là pour les libérer… Mignonne petite brune, donc, adorable. Et son dégénéré d’amour tordu, Tristan. Meilleur ennemi, à jamais. Cela, il ne le savait pas encore. Fraîchement arrivé dans ce monde ordurier, Eremes n’avait pas tardé à se faire à la besogne de récolter des âmes.
[color=#a2916c]br /[b]III] FiNALEMENT AVATAR PRIS : Tom Sturridge _Votre prénom ou pseudo : Fifi _Comment avez vous connu le fo' ? What a question _Le design vous plait ? Y aurait t'il des choses au niveau contexte ou autre à améliorer ? La même
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